lundi 16 mai 2011


CP209 - Employés et cadres du metal

BLOCAGE DES NÉGOCIATIONS SECTORIELLES !
Après trois séances de discussions les 4 et 27 avril et 9 mai, nous devons constater que les négociations sectorielles pour les employés et les cadres du métal sont dans une impasse totale.
Après l’échec de l’accord interprofessionnel, le gouvernement a imposé une norme salariale de 0,3 % en plus de l’adaptation de l’index et de l’augmentation barémique.
Pour Agoria, tout nouvel avantage doit être pris en compte dans cette marge étriquée de 0,3 % !
En période de crise, un accord d’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs avait été conclu à concurrence de 125 EUR en 2009 et 250 EUR en 2010.
En cette période de reprise de l’économie et de l’industrie, les travailleurs n’auraient droit qu’à une augmentation de 0,3 % soit une moyenne de 6 EUR bruts par mois ?
Compte tenu de la reprise économique, la charge de travail des travailleurs a aussi fortement augmenté.
Il faut prester plus avec moins de personnel.
Lorsque l’on procède à des recrutements, c’est presque toujours dans le cadre de contrats à durée déterminée ou de contrats d’intérim.
Ce que les travailleurs obtiennent contraste singulièrement avec les beaux bénéfices engrangés dans bon nombre d’entreprises. Des bénéfices qui sont distribués cependant aux actionnaires et aux dirigeants d’entreprise.
Les employeurs ne veulent pas faire la moindre concession concernant nos revendications qualitatives qui ne coûtent rien :
-          les cadres restent exclus de l’augmentation du pouvoir  
             d’achat et de la participation sociale
-          pas d’amélioration de la sécurité d’emploi
-          pas de perspectives pour les travailleurs disposant d’un
             contrat temporaire ou d’intérim
-          pas de renforcement de la concertation sociale
-          pas d’amélioration des possibilités de crédit-temps
-          pas de droit individuel à la formation
-          pas d’enregistrement obligatoire du temps
-          pas de dispositif sectoriel pour les périodes d’attente
             (stand by).
Les employeurs veulent même accroître encore la flexibilité. Le ‘plus minus conto’ (*) serait étendu aux employés et aux cadres, non seulement dans le secteur automobile, mais également dans d’autres sous-secteurs de l’industrie du métal.
(*) Le ‘plus minus conto’ permet d’étaler la durée moyenne du travail sur 6 ans, d’aller jusqu’à 48 h. de travail par semaine sans sursalaire pour heures supplémentaires et l’horaire ne doit être publié que trois jours à l’avance.
Nous voulons qu’il y ait une percée dans les négociations lors de la prochaine réunion et que les employeurs tiennent compte sérieusement des revendications légitimes des employés et des cadres.


Nous comptons sur le soutien de tous les employés
et cadres du métal !
Pour de plus amples informations, prenez contact
avec votre délégué syndical.